lunes, 28 de diciembre de 2009

Pluma

(prosa épica)

Ayer que disparaba una palabra
Siento tanto que dí en el blanco
Guerra de pupilas el todo la nada
negro quedó el papel
rasgado el Ser
Exhalo el minuto en el
que nos llevamos armoniosamente mal...
Lloran promesas
alaban. Porque el Silencio no es desesperado.

Y la Paz estaba contigo.Pero...

La tinta que se burlaba de ellos
porque se desparramó al piso y no podía dejar de perseguirte
Hasta el hastío buscabas mi respiración
pero no te puedo consolar.

No te puedo dibujar...

Puedo o no?

Y con tu espíritu.

domingo, 27 de diciembre de 2009

Châtiment

Elle souriait pourtant à l'horloge qui pleure.
Des cris à tue-tête
Elles l'ont tuée elles l'ont tue
Les minutes ne pensaient qu'à lui.
Seulement-ses-lèvres-disaient-que-non!
Elle vendit ses yeux à la nuit.

L'amoureuse

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.

Paul Éluard

martes, 1 de diciembre de 2009

Neige

Assisse sifflant souffrant l'abattoir
ta mélodie et le soleil qui en dégoulinait
Un coeur quasi-fendu sur le trottoir
Douleur vive de deux mots crevés

Alors, c'était ça la mort?
Un état-de-neige
Je ne sens plus, je ne sens rien
Tout ça bien enfoui. Sous les algues. Sous les eaux.

Au revoir
Je reviens dans cinq mois
Pour l'instant je n'existe plus
je me suis perdue je suis froide telle l'oiseau

Celui qui annonce les fins des rites
et les débuts des cercles diaboliques
heureuse fin dans un récit tragique
Condamnée à te tuer, resignée aux caprices

De cette maudite neige que j'aime et dont je ne sens rien et qui me fige
qui me tend,si...
passive.
Quelle vie?
La route du bus qui ricane de moi. A demain à demain
A part toi...
Qui sera le prochain?