miércoles, 11 de agosto de 2010

Giraluna

"Ship is leaving right on time
empty harbour wave goodbye"



como es que...?
lloras dientes de sol
y encima de las rocas de humo...
te elevas.

Creo que necesito que no seas mas hermoso de lo que eres ya
Unico habitante de aquel puerto desolado
esto es grave, tu constelacion hoy no te vino a buscar
y me quedare hasta que venga por mi el trueno tornasolado.

labios de papel, silba desa legendaria seguridad...
prestame tu escalera a la luna, regalame aquella serenidad...

(oh como te quiero
como quiero que nos conozcamos
desde los cinco anios!)

Dejame sacarte
una fotografia en negativo
de cuando te sientas y te sientes
en alguna orilla de mis lagunas mentales
tu sagrada ocupacion siempre fue acariciar flores
de tallo rayos de luna como las cicatrices de tu sonrisa
Me voy con mi alforja llena de caricias a las que puedo identificar
por su risa-sol: Sonrie, guardian de giralunas, gracias por la flor de hoy...

dormir y soniar que me fui
y estamos aqui

pero de repente...
Abre tu caja negra antes de que el barco se vaya! Cuidado! Cuidado!

El solo necesitaba respirar para liberarse.

Cuando hablabas con los juncos de la laguna, y te elevabas
no podias creer que el viento te hablaba

Entre tus yemas giran los rayos de luna estiran tus cabellos dorados
Sonrie, lunasol.


hay tanta estrella que curva el espacio hasta que en el agujero negro
bailemos al Cronopio del desierto lunar
el reflejo de la constelacion del caos
Hasta que se curve tu cuerpo solar

Viste al sol y a la luna dejarte arrastrando los barcos que cuidabas

Nunca arrancaste un tallo, viviste acariciando aquellas grises ramas...
por amor a la Tierra te has quedado
Ya todo se ha hundido
Ahora ya puedes volver a casa.

lunes, 14 de junio de 2010

sábado, 12 de junio de 2010

le chef desarmé (le soleil ne se lèvera pas demain)

"das sind dann wir nur, nur ich und Du, wir schauen uns im Fallen zu"

Quelque chose sent le rôti
Il y a rien qui fuit l'infini

flics chics, miroir d'eau
oh comment je te réfléchis
flaque glauque comme tes yeux criards
étonnés d'autant de...
fenetre

le Cri du fluorescent: pourquoi?
parce que la friction des pupilles
l'arbre m'appelle au dehors..
Sève, ensevelis!
la musique-robot de mon histoire

le loup qui s'attendrit même de la petite fille
le mortel qui rétrécit comme sa boîte noire

Il sait parler enfant lui
il a les cheveux tenaces
la peau douce.
Paix et sa minute de silence
puisqu'il meurt les dimanches
Sur ma peau ses pupilles roulent.


J'ai du gommer ma table rase
et que tout mon savoir
qui se resumait aux chef des armées,
(au soleil qui ne voulait pas se lever)
nous tombons a duo en spirale

sans sens
dessus-dessous.

(sonnerie philosophie deux heures
suivi de l'histoire geographie)

Le revolver clinquant a fui finalement des mains de De Gaulle
excusez-nous
dit le general
Effectivement

(malgre ce qu'on dira bien ou mal)
le soleil se lèvera
Pascal Pascal
l'absolu des philosophes s'empêtre dans rien

j'ai fini par croire ma table rase dans l'attente de hier
arretez de revasser
sonnerie cahier de texte
pour demain...

Símil Sublime

Voile, tu bois le blé
qui voit- le- gui,
Petit enfant qui aime les cailloux, les nuages
souris
au vide (elle t'aime).
Mon enfant interieur en a toujours eu
[oui, le presage!
de tes boucles lentes...
le sens vers le sens:
Lacune mentale
explosion!
Image comme un
sage
la haine aime l'amour, Clov:
souris.

martes, 30 de marzo de 2010

Petra Cotes

(I)
Lo dejó escapar, fingiendo la rabia de no volverlo a ver, entre comillas nunca más.

Punto-que-era-coma.

(II)

Sabe que llego la hora de quemar su librito gris en la fogata azul de su caja craneana.

(III)

Respiraba el suspirado sin sospechar que vivia a la par en alguna laguna mental, bien lejos de alli.

Sabia-que-volveria-un-dia, despues-del-diluvio.

domingo, 28 de marzo de 2010

La tête à Julien Sorel

-a Alicia Mendoza, Ali Rabi y Ale Heimer que se quedaron como yo con las ganas de ver cómo Mlle de la Mole enterraba la cabeza de su amante-

Mes amis, la jeune fille que voilà!
Ne regardez pas son visage.
Le bel âge et les beux yeux...
Elle a manqué le bal de sa vie. Et elle le sait.
Il est loin l'étranger bien-aimé,
et pourtant sa pensée fredonne et virevolte.
Elle a reperé qu'on la suit.
Ses beux yeux qu'elle jeta
par la fenêtre de la calèche
sont partis rejoindre le visage enseveli de son amant.
Ce visage horrifié comme une tête-de-lune
Aux yeux en sang de tout ce qu'il a vu
tous deux traînaient entre les roues de fumée
pour finir écrasés avec la boue du chemin
et d'exhaler le même arôme désiré,
de-tes-té des amantes
de l'astre au visage de cimetière des têtes.

Ils roulent-à-jamais
dans le mur
érigé
de
la
destruction
créatrice.

jueves, 25 de febrero de 2010

Nudité de la Vérité

"Je le sais bien"


Le désespoir n'a pas d'ailes,
L'amour non plus,
Pas de visage,
Ne parlent pas,
Je ne bouge pas,
Je ne les regarde pas,
Je ne leur parle pas
Mais je suis bien aussi vivant que mon amour et mon désespoir.

P.E.